La Petite Histoire du Paranormal

La Petite Histoire du Paranormal

Histoires paranormales, légendes urbaines, histoires de fantômes, histoires sur le spiritisme, ... le podcast qui fait peur

La Fabrik Audio

La Petite Histoire du Paranormal est un podcast bimensuel produit par La Fabrik Audio dans lequel on vous raconte des histoires paranormales, des légendes urbaines, des histoires de fantômes, des histoires sur le spiritisme, ... Vous êtes prêts à frissonner ? Alors vous êtes au bon endroit. Ici, c'est le podcast qui fait peur : La Petite Histoire du Paranormal. La Petite Histoire du Paranormal c'est le 1 et le 15 de chaque mois. 🎤 La Petite Histoire du paranormal est écrite et mixée par Sébastien Girard, narrée par Florent Mounier. 💡Pour écouter toutes nos petites histoires sur toutes les thématiques, rdv sur la chaîne générale de La Petite Histoire.

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Restaurant Le Comptoir de l’Eouvé à Coudoux

Le Comptoir de l’Eouve restaurant Coudoux – Ça pourrait ressembler à un restaurant pour amoureux tant dedans c’est pas grand, croquignolet et pas tape-à-l’œil dans le décorum, juste ce qu’il faut pour s’échanger des mots doux sans la gêne des restaurants coincés qui engourdissent la spontanéité. Avec Mauricette vu que point de vue “mots d’amour” on a fait de tour depuis belle lurette, on préfère manger dehors pour s’éviter le calvaire d’un bavardage de tourtereaux. La terrasse et sa fontaine sont de toute façon agréables, juste devant la mairie, juste sous les platanes. Puisqu’on y est, la cuisine est particulièrement juste elle aussi, vivante et copieuse.

Karen Favre et Stéphane Almela tiennent table fameuse à L’Eouve de Ventabren avec le succès que l’on sait. Ils délèguent ici à une équipe de confiance. Bravo, trouver du personnel candidat à l’épanouissement professionnel n’est pas la moindre des performances. Bien sûr que le niveau de cuisine exigé par Karen Favre (parents breton et savoyard) est persistant, la médiocrité l’exaspère, le moyen la déglingue, le fade la démoralise, le mou l’agace, le terne l’irrite. Avantage: elle ne change pas d’avis chaque seconde! Un plan de route, tu suis l’étendard sinon tu pars. Bref! Sa cuisine est recherchée, dans la lignée de la maison-mère, mêmes produits exigeants, recettes suivant le marché et la saison. Menu-carte 32€ avec pour début, prenez votre souffle: gaspacho de tomates, wasabi et burrata panée, zestes de citron jaune, gel d’eau de tomates, pétales de zébra, tomates confites. Bon. Faut aimer la tomate sinon non. Pierre Desproges disait “la tomate est l’aboutissement somptueux du savoir-faire divin dans le règne végétal”. Pas mieux! Faut-il encore la choisir avec rigueur, ce qui est le cas ici. L’intitulé pesant du plat, évite que chaque personne de chaque table de toute la terrasse à chaque service demande des détails à l’oral genre “ya quoi dedans?”. Bref! L’entrée gourmande et estivale plein fer: 15,5/20. Mes St-Jacques aux agrumes enroulées de jambon cru, purée de céleri. A lire, on pense qu’on va siroter le plat à la pince à épiler. Penses-tu Lulu! Ici on mange pour se régaler la cafetière et ne plus avoir faim! Cuissons terribles, saveurs cogitées: 15,5/20. La dame au chapeau vert aime la cuisine italienne: osso-bucco, gremolata, zestes citron et orange, ail et persil, polenta tomates séchées et romarin. Ma que bueno! Sauce d’un autre monde, à se taper la courge sur le minestrone. Cuisson de la viande un peu poussée, mais de belle qualité. 15,5/20. Dessert génoise et crème d’abricot/bergamote, crackers au chocolat blanc, abricot rôti au romarin. Le fruit et non le sucre, le crackers Belin ne craque plus puisque utilisé en appareil avec le chocolat blanc. Mauricette craque, elle: 15,5/20! Service en duo avec un Guillaume Béziat qui déroule avec assurance, œil partout et bonhomie méridionale. Table née en aout 2019! Seulement! Curieuse sensation, comme si le Le Bistrot de L’Eouve avait toujours été là, dépassant ainsi le cadre de la simple table annexe… Qui s’y frotte s’y régale! 

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Restaurant La P’tite Norvège àç Saint-Victoret

La P’tite Norvège restaurant Saint-Victoret – Vraiment pas grand-chose à se mettre sous la dent dans le coin. Je me dis qu’avec un tel sobriquet, lui doit être original. Un nom pareil posé au frontispice d’une maison sudiste quand tape le soleil fait rêver, fraicheur assourdissante de rivière turbulente que le sportif saumon remonte en prenant son courage à deux nageoires avant d’arriver demain, peut-être si un viking en ski de fond ne le piège pas avec un hameçon. Parking aisé et jolie terrasse, adossée à la Poste et mitoyen du musée de l’Aviation. Un dedans pas grand, et la longue vitrine réfrigérée n’expose pas de prêt-à-manger mais de la vaisselle en attente d’utilisation, des fruits et légumes aussi. Du produit brut.

L’accueil des deux dames est rugueux, franchement septentrional pour ne pas dire carrément froid. Nos rapports s’améliorent tandis que je questionne avec naïveté sur la qualité des plats que propose La P’tite Norvège: pieds paquets 17,5€, pavé de veau 18€, tartare 18€, spaghetti 9,5€, et des salades à 11€. Et le “plat gourmet” du jour à 11€, une daube avec polenta. Puisque la maison met en avant la Norvège, je joue le viking avec du saumon. Car oui quand même, ça serait ballot de passer à côté de lui d’autant que la serveuse m’en vante la provenance: mariée à un norvégien, sa sœur lui en ramènerait pour son restaurant. En sus des plats cités plus haut, on trouve donc une assiette de saumon fumé grand cru à 17,5€ et mon saumon gravelax. Belle assiette en générosité si dense qu’on ne pourrait pas ajouter une olive, qui s’efforce de plaire mais on comprend vite que son credo est de sustenter. Sinon le saumon fin surchargé de grains de poivre, une agréable purée de pomme de terre cerclée surmontée d’une brunoise de tomate, quelques feuilles de salade verte fraiche, des tagliatelles de légumes, des rondelles de radis, carotte râpée… sympa et volontaire! 14/20 pour 16,90€. Je pousse au dessert avec la salade de fruits réalisée minute devant moi! Raisin blanc, ananas séché par le froid de la vitrine, mangue molle, de la pomme… un peu courte: 12/20 et 4,5€. La cuisinière mouline de la passoire installée entre salle et arrière-boutique, faut dire que c’est pas grand et que faut bien se mettre quelque part quand manque la place.

Deux sœurs à l’ouvrage, Marie-Christine et Liliane Aubry. La troisième est en Norvège. Des filles de restaurateur en âge d’être retraitées équipées de caractères bien trempés: elles trimballent le souvenir d’un père qui leur a transmis les bonnes choses de la cuisine et une forme d’exigence devenue anachronique à une époque où tout le monde s’en tape tant que sonne le tiroir-caisse. On applaudit la volonté comme la simplicité et l’absence réconfortante de hamburgers dans une ambiance qui rappelle celle des “mères” de la cuisine lyonnaise. Notons quand même que ces dames auraient pu m’éviter le panneau racoleur “produits frais locaux” qui résonne comme un argument marketing superflu. Produits frais sans doute, mais locaux? Qu’en pensent les saumons?