La Petite Histoire du Paranormal

La Petite Histoire du Paranormal

Histoires paranormales, légendes urbaines, histoires de fantômes, histoires sur le spiritisme, ... le podcast qui fait peur

La Fabrik Audio

La Petite Histoire du Paranormal est un podcast bimensuel produit par La Fabrik Audio dans lequel on vous raconte des histoires paranormales, des légendes urbaines, des histoires de fantômes, des histoires sur le spiritisme, ... Vous êtes prêts à frissonner ? Alors vous êtes au bon endroit. Ici, c'est le podcast qui fait peur : La Petite Histoire du Paranormal. La Petite Histoire du Paranormal c'est le 1 et le 15 de chaque mois. 🎤 La Petite Histoire du paranormal est écrite et mixée par Sébastien Girard, narrée par Florent Mounier. 💡Pour écouter toutes nos petites histoires sur toutes les thématiques, rdv sur la chaîne générale de La Petite Histoire.

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LA PETITE HISTOIRE DU PARANORMAL - Promo

Bonne nouvelle, La Petite Histoire se diversifie avec un format supplémentaire. 

Vous avez été nombreuses et nombreux à demander des petites histoires en lien avec le paranormal. On a donc imaginé un format supplémentaire.

Si vous aimez les histoires mystérieuses et étranges, Rdv désormais avec LA PETITE HISTOIRE DU PARANORMAL. Un épisode par mois, le 15 de chaque mois, et c'est ici, sur la chaîne de La Petite Histoire.  


Hébergé par Ausha. Visitez ausha.co/politique-de-confidentialite pour plus d'informations.

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L’Autrefois restaurant Salon-de-Provence

L’Autrefois restaurant Salon-de-Provence.

Je vous le dis comme je le pense: faut être sacrément gonflé pour imposer une cuisine de ce niveau dans une enveloppe de “buffet à volonté”. Bon. Un buffet oui, mais un très joli quand même. Fin observateur de la société et des comportements, le lucide Olivier Maréchal entreprend à contre-courant. Un peu comme ces gens à qui on montre le Nord et qui filent au Sud. Sauf que lui sait pourquoi.

Dans son “L’Autrefois” en avance sur son temps, il vise le qualitatif quand les confrères du genre se complaisent dans le volume de piètre. Son credo? Des tarifs doux (17,90€ le midi) doublés d’exigence rencontrée habituellement dans les bons restaurants: cuisiné fait maison et produits sélectionnés. Buffet d’entrées avec verrines de saison cuisinées, panacotta chou-fleur/saumon/noisette ou crème de chou-fleur, roulé jambon/fromage et bonbon de thon, salades travaillées en veux-tu en voilà, et point de vue charcuterie, ne loupez pas les rillettes de cochon ni l’excellente terrine maison. Un sacré boulot! 15/20. Au chaud ce midi: pavé de lieu, crème de moules remplacé en dernière minute par du saumon pour cause de restaurant rempli de clients ravis qui retournent se servir. Ils auraient pu m’en laisser un peu. Enfin bon. Les encornets farcis au chorizo titillent le bout de la langue avec délice, prédécoupés en rondelles comme de l’andouillette: 14,5/20. Impossible de gouter l’intégralité des victuailles exposées, alors côté “viandes”, je dénigre le coquelet rôti pour le strict cuisiné! Avec une blanquette de veau à 

l’ancienne à la préparation qui m’enchante la tubulure! Un indéniable saucier aux manettes: 15/20. Tout comme le mijoté de paleron de bœuf, bière et crème de Cassis suave avec sa sauce réduite originale. Accompagnements comme tu veux tu choises: linguines, gratin de légumes, poêlée de légumes à l’huile d’olive et… pommes de terre grenaille. De la vraie, pas une grosse Bintje coupée en 8. Vous aurez toujours des pommes de terre adaptées à la situation chez Olivier Maréchal. Je vous en donnerais la raison un jour, peut-être. Bref! 15/20. Défaut fréquent des buffets: on y mange souvent tiède. Mais à L’Autrefois, on mange chaud. Les plats cuisinés attendent à bonne température dans de grosses cocottes en fonte. Faudra soulevez le couvercle, plusieurs fois même, puisqu’on a le droit. Plateau de fromage sans supplément, et buffet des desserts bien garni! Ce jour qui comme tous les jours est un autre jour, du commun (fromage blanc, fruits frais) mais aussi une cajasse du Périgord sorte de terrine de pâte à crêpes pas tellement réussie, agréable mousse framboise, salade de fruits frais remarquable, tarte aux pommes épuisée (bouhou) mais tartelette caramel et noix délicieuse! Croustillante pâte sablée au beurre. 14,5/20 pour les desserts. Service omniprésent qui traine l’œil pour que vous ne manquiez de rien.

Un buffet oui, et pas simplement alimentaire puisque les recettes y sont parfois savantes. Salle aux proportions humaines, confortable mobilier et décoration de brasserie d’effet “Belle Epoque”. Personnel fidèle au poste depuis l’an passé, un des signes du sérieux d’une maison. Y compris Jonathan Le Lorec, chef d’orchestre des cuisines qui opère au quotidien avec son équipe un boulot de titan. On attend impatiemment que l’idée de génie fasse des petits ailleurs dans la région. En attendant mes jolis hannetons, direction Salon. Et gaffe! Réservation conseillée tant ça se bouscule au portillon! 

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Les L du Moulin restaurant à Cadenet

Les L du Moulin restaurant à Cadenet 

Sous une devanture presque anonyme de ruelle postée à un jet d’olive de la place principale du village niche la douce planque. On y trouve un Cyril Lapeyre évadé d’une cage dorée de chef exécutif depuis fin 2019, après 20 ans de loyauté à la Bastide de Capelongue à Bonnieux. Avec Marilena Lapeyre, ils ont choisi l’aventure d’un petit libre chez eux plutôt qu’un grand qui ne l’est pas tellement chez les autres. Mes petits pioupious, j’ai fait à leur table un des repas les plus abouti de l’année, j’en suis encore tout tourneboulé, le regard gazeux et l’estomac au paradis.

Le menu des midis en semaine (21€ et sa formule à 18€) fait carton plein avec les locaux malins abonnés revenus après la saison estivale. Le grand saut gustatif avec le menu-carte à 39€: il vaut qu’on vienne de loin pour se taper les recettes formidables du pistolero du fumet et de la sauce qu’est ce grand chef. On y pêche une entrée de l’artiste quenelles de truite saumonée onctueuses, œufs de truite et poireau vinaigrette, une bisque à la Sarriette. Odeurs et saveurs affirmées vous sautent au groin dès le 1er coup de fourchette, rondeur nerveuse, oui c

‘est possible: 16/20. Même registre funambulesque avec pièce de veau juste saisie, panais au four, jus de veau acidulé au pamplemousse, purée de céleri relevée à la réglisse. Voilà la différence entre les empileurs de saveurs et les Mozart du dosage. Magique, lisible, distinct. Le chef déroule, souvent seul en cuisine. Une performance vu le niveau quand les foules affamées et connaisseuses se bousculent au portillon. Bref! Un gourmand 16/20 encore. Il est parfait, le sirtaki aux raisins de Corinthe, raisin Muscat comme une soupe, sorbet raisin au Muscat de Beaumes de Venise. De la croustille avec les sirtaki comme deux sacristains aplatis au raisin servis à part, jus fruité avec grains de muscat dans un bain de midi, un peu de sucre et d’alcool… Le souci du détail n’alourdit pas et au contraire même, ajoute de l’entrain à l’idée à 15,5/20. Service en duo féminin mené par Marilena Lapeyre qui a un peu de mal à cacher sa fierté d’amener les assiettes de son mari de chef.

Belle terrasse ombragée en été, belle salle claire d’un ancien moulin à huile aux sobres arcades. Et plus discrète, une salle où les flacons de connaisseurs tapissent les murs en vous faisant de l’œil: Cyril Lapeyre partage sa passion pour une sélection déclinée en 50cl, et parfois au verre dans la même logique tarifaire des menus sagement facturés du restaurant. Bref! Maison douce et brillante, cuisine riche d’une formidable tradition culinaire non corsetée de conservatisme, à l’écoute du temps et du plaisir de ses veinards de clients. J’en suis, et vous ça ne devrait pas tarder. 

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La Benvengudo restaurant Les Baux-de-Provence

La Benvengudo restaurant Les Baux-de-Provence – L’accueil du restaurant mitoyen du confortable hôtel est vraiment doué, exonéré de l’habituelle froideur clinique des 4 étoiles, comme un esprit familial en filigrane. Parfait. Plus loin, la belle salle dressée de coton blanc bien repassé répond aux codes visuels de la gastronomie la plus classique, pour ne pas dire un peu lourde. Les deux serveurs en tenue noir et blanc ont des difficultés à se positionner, un peu coincés qu’ils sont dans leurs attributions, hésitant entre la raideur gastronomique impavide et le furtif copinage de situation ponctué de rictus forcés.

Bref! Mauricette, qui organisait cette virée pour zieuter les Baux a dû mal entendre. Assurément une méprise: elle n’a vu aucun chippendale à l’horizon. Enfin bon. Comme le midi on s’était copieusement garni le buffet, elle voulait du léger pour le soir et supposait avoir vu que le 1er menu était ici-même à 32€. Mais non. 32€… c’est le midi en semaine! Aïe! Le soir? Menus 67€/79€/90€. Maintenant qu’on est assis, on va pas demander une omelette. Ou alors à la truffe. A la carte, 3 entrées dès 22€. 4 plats de 34€ à 42€. Fromage possible (16€) et 3 desserts de 13€ à 16€.

On se décide en direct pour un plat unique. Aménagé en préliminaire par une délicieuse mise en bouche de saison, un velouté de potimarron agrémenté de cubes poêlés de la cucurbitacée ohé ohé. 15,5/20. Ravioles de seiche citronnées, barigoule d’artichauts toniques dans l’agrume, faits pour la gourmandise et la curiosité. L’artichaut violet n’est pas vraiment cuisiné en barigoule, sauce légèrement crémée. La farce de seiche est taillée en fine brunoise, ce qui fait perdre un peu de mâche. J’ai pensé devoir détailler l’épisode pour 34€. 15,5/20: c’était très bon. La vorace dame au chapeau vert toujours frustrée de l’absence de chippendale trouve enfin un morceau de viande à la mesure de son insatiable appétit: pièce de veau rôtie, champignons des bois, pommes de terre, oignons grelots et vrai jus. Plein fer dans une fine cuisine traditionnelle avec de beaux produits, trompeusement simple (ne pas de fier aux apparences), légumes aimés et champignons de saison en pleine forme travaillés, dodu morceau de viande rosé, bien marqué et resté souple. Jus sans poudre, un vrai jus clair. 42€ derrière la cafetière mais qualité top. 16/20. La maison fait l’effort d’un bon pain rustique, paysan. Une gastronomie sage qui écoute les anciens, sans éclats de voix, qui aime le beau produit en vous épargnant des cuisses de mouche et filets de musaraigne dégustés à la pince à épiler. Bref! On y mange bien et on aime ça. Et puis l’environnement est vraiment très Baux 

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Le Misto restaurant Miramas-le-Vieux

De vieilles pierres fort jolies dans le village oui, mais nos vieilles jambes aussi. Avec la déboussolée Mauricette, on s’est perdus mille fois dans les impasses et les escaliers, fait chaud, on monte, on descend, on transpire sous les ailerons. Comme dit l’autre: “quand on connait c’est simple”. On finit par se pointer nos truffes en suée, la jeune serveuse nous intime avec autorité “d’attendre là” en plein cagnard devant la porte puis elle file sur la terrasse, plus loin. Elle revient, cette fois visiblement disposée à nous accueillir. Deux terrasses panoramiques rares. Je comprends l’affluence. Et encore, je ne compte pas ceux qui errent toujours dans le village, et ceux qu’on retrouvera un jour, desséchés au fond d’une impasse du village à la fonte des neiges.

Enfin bon. Le service à la hussarde découle de la clientèle en surnombre. Encore que durant son office, la serveuse arrivera parfois à être aimable, tout arrive. Lisons ensemble. Galettes, crêpes et salades, glaces aussi. Voilà le concept. Avec la vue. Galette complète avec jambon cuit convenable, œuf trop cuit, emmenthal râpé en abondance: ce qui n’est pas sans inconvénient quand il est devenu froid. Belle pâte de sarrasin qui croustille, ça change des galettes ramollo comme le moral de celui qui la mange. 14/20 pour 9,5€, tarif dans les rails. Elle m’a plus habitué au jarret mijoté qu’aux salades de quinoa! Mauricette tente de me faire croire qu’elle attaque un régime avec sa Salade Cigalon qui présente bien. Mâche, jambon cru, melon, gressin, feta, tomate séchées, quelques câpres, vinaigrette maison, sorbet melon extra. Pas de menthe ni de balsamique comme annoncé dans l’intitulé, oubliés! Tant mieux pour le balsamique qui aurait sans doute pollué l’ensemble de ses insupportables zigouigouis épileptiques. 14/20 et 13,90€. Le pichet de cidre 50cl brut pression n’a que bien peu de bulles, comme éventé. Pas agréable. A la fin du repas, on s’est détendu les arpions en piquant un roupillon sur nos chaises, jusqu’à être réveillé par un couple de touristes allemands qui rampaient sur le sol, assoiffé par une errance de 4 mois d’été dans le village à la recherche du Misto. Mais nooon, je blaaague.

Les jeunes frérots Marquaille tiennent la boutique. Ils ont trouvé un équilibre entre volume de clientèle et jolie qualité de travail, même si quelques défauts persistent. Pour 15 balles on peut y casser une petite graine sans prétention voire y boulotter une glace en zieutant le panorama. Si on trouve. A faire quand il fait beau et en l’absence de vent, en tout cas en terrasse.